Déjà deux mois depuis mon arrivée dans les bureaux de l’AQMAT. Non, pas déjà, seulement! Le temps passe si vite!
Au cours des dernières semaines, j’apprivoise un milieu jusqu’alors inconnu. Vous auriez dû voir la réaction de mon entourage quand je leur ai annoncé que j’allais travailler à l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction! Mon frère fut le plus éloquent avec son « Fais attention de ne pas te clouer la main sur ton bureau! » Ah! Les frères! Mais je dois admettre que je comprends sa réaction. Je n’y connaissais pas grand chose. Et mes habiletés manuelles sont disons… en développement.
Je ne m’en cache pas : je n’aurais jamais cru travailler dans ce domaine. Pour moi, une quincaillerie se résumait à l’endroit où mon père était si heureux de m’amener le samedi matin.
Au fil des jours, c’est un domaine que j’apprends à découvrir, avec toutes ses subtilités et sa complexité. Un milieu riche en ressources matérielles, également humaines.
D’un œil extérieur, on imagine souvent que les univers de la quincaillerie et de la construction sont des milieux où règne principalement la testostérone. Avec joie, je constate de plus en plus que les femmes tiennent une place importante dans nos rangs. En commençant par le personnel de l’AQMAT – où on est même majoritaires !
Près de 40 % de mes personnes contact pour le prochain Catalogue des Nouveautés (qui sortira dans deux semaines) sont des femmes. Des femmes qui prennent leur place et jouent un rôle important. Chez les distributeurs, manufacturiers et quincailleries membres de notre association, que ce soit à la réception, aux communications, à la comptabilité ou directement « sur le plancher » comme directrices de projets, gérantes de succursales ou propriétaires de quincaillerie, les femmes ont fait leur place dans cette industrie autrefois réservée à la gente masculine.
Il est important d’être fière de travailler dans ce domaine, et pourquoi pas, de l’être en talons hauts! Être une femme, c’est arborer fièrement son veston rose, mais aussi être capable de reléguer les escarpins au placard pour enfiler des bottes à cap d’acier et mettre la main à la pâte.
Des femmes avant nous se sont battues pour une équité à laquelle nous avons (presque) droit aujourd’hui. C’est en leur nom que l’on retrousse nos manches et qu’on taille notre place dans ces différentes entreprises. Peu importe le département, peu importe le secteur d’activité.
Rappelons-nous d’elles.
Je lève mon verre (d’eau, puisque je suis au boulot!) à elles, à nous, à vous.
Ah! Eh puis, à vous aussi messieurs!