Richard Darveau se retire de la présidence de l’organisme pan canadien

Tout en réitérant son amitié et son respect entier pour les dirigeants de ABSDA, BSIA, LBMAO et WRLA, les quatre autres associations fondatrices du CRBSC, Richard Darveau motive sa décision de ne pas terminer son terme de deux ans comme chairman en raison des obstacles trop grands pour arriver à des résultats intéressants pour les membres du fait qu’il y a cinq patrons qui tiennent le volant, avec des visions, des personnalités, des ressources à leur disposition fort variées, parfois opposées.

Rappelons qu’existant depuis un quart de siècle, le CRBSC n’a une existence légale que depuis octobre 2016. Sa mission principale de défendre les intérêts de l’industrie de la quincaillerie à l’échelle fédérale.

 Celui qui est réputé pour son dynamisme et sa créativité pose un regard critique sur la dernière année : « Chaque effort et chaque dollar investi à l’AQMAT se transforme en actions rapides et pertinentes pour notre communauté d’affaires alors que tout est plus lent et lourd à l’échelle du CRBSC ». Il renchérit en affirmant qu’il est dur dans ce contexte d’espérer parler et agir d’une voix unifiée. « En tout cas, tout ce blabla, moi, ça m’a épuisé. J’espère sincèrement que le collègue qui prendra le relais connaîtra plus de succès. »

 Le conseil d’administration de l’AQMAT examinera en juin la pertinence de continuer à cheminer avec le CRBSC et considérera des alternatives afin de s’assurer que les marchands et les fabricants en quincaillerie et en matériaux soient décemment représentés sur la colline parlementaire canadienne. L’hypothèse que l’AQMAT garde son siège à Longueuil, mais ouvre un bureau-satellite à Ottawa fait partie des propositions, d’autant que Richard Darveau est déjà enregistré comme lobbyiste aux deux paliers de gouvernement.