Juillet 2024, comparé au même mois l’an dernier, se porte mieux du point de vue des mises en chantier résidentielles. Sauf dans la métropole.
Les données sur les mises en chantier d’habitations compilées par la SCHL dans les municipalités de 10 000 habitants et plus tendent à l’optimisme.
Si rien n’augmente vraiment du côté des unifamiliales (442 fondations coulées en juillet 2023 contre 450 en juillet 2024), la situation progresse bien en matière de construction de logements avec une croissance de 11 %, soit 2515 unités cet été au lieu de 2263 l’été dernier.
L’augmentation de l’activité est visible partout au Québec, sauf à Montréal ou, au contraire, le nombre de maisons et de logements a baissé de 21 % lorsqu’on compare ls mises en chantier de juillet 2023 et 2024.
Selon l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), les sept premiers mois de l’année courante encourageants, mais seraient loin d’être suffisants.
En effet, depuis le début de l’année 2024, la construction résidentielle affiche une croissance soutenue. On note une hausse de 35 % des mises en chantier durant les sept premiers mois comparativement à la même période l’année dernière. Cette hausse s’explique principalement par les mises en chantier de logements de type « appartements » qui représentent près de 85 % des mises en chantier cette année.
Toutefois, la variation annuelle observée est attribuable à la faiblesse du marché en 2023, qui représentait la deuxième pire baisse de l’histoire de la compilation de ces données par la SCHL, soit depuis 1955.
Lorsque l’on compare les données de 2024 à la moyenne historique des cinq dernières années, on remarque que le niveau des mises en chantier dans la RMR de Montréal est 25 % en dessous de la moyenne, alors que le niveau dans le reste du Québec est similaire à la moyenne historique.