Nos membres face à l’échéance du remboursement COVID-19

L’AQMAT a sondé ses entreprises membres afin de prendre le pouls des 100 premiers répondants devant l’échéance survenant aujourd’hui relativement au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) instauré par le gouvernement Trudeau en compensation des effets de la pandémie sur leurs affaires.

Rappelons que toute entreprise pouvait bénéficier soit de 30 000 $ et devaient rembourser alors 20 000 $ d’ici le 31 décembre 2023 pour que le 10 000 $ résiduel soit converti en don, soit de 60 000 $ et devaient remettre 40 000 $ pour profiter d’une subvention de 20 000 $. Dans les deux cas, le gouvernement avait accepté de reporter ces paiements jusqu’au 18 janvier 2024, donc jusqu’à aujourd’hui.

De notre consultation express, il s’avère que 79 des 100 répondants affirment avoir pu rembourser le prêt ou pouvoir le faire au plus tard aujourd’hui.

 

Parmi les autres, les deux-tiers affirment pouvoir faire financer ce versement, profitant ainsi de la portion subventionnée, toutefois amputée de frais d’intérêt.

Les entreprises dont la trésorerie est serrée peuvent utiliser ce programme fédéral qui peut leur prêter la somme à rembourser moyennant des frais d’intérêt de 5 % pour une période s’étalant jusqu’au 31 décembre 2026. Ainsi, elles ne perdent pas la partie subventionnée.

On avait aussi demandé s’il serait juste que les entreprises ne pouvant rencontrer l’échéance puisse obtenir un délai plus long, ce à quoi les deux-tiers des répondants ont répondu par la négative. On constate ici que les opinions sont plus partagées, mais au demeurant, la question semble caduque puisque le gouvernement ne semble pas vouloir extensionner l’échéance.

On aura par ailleurs remarqué que seulement quatre des cent répondants n’avaient pas fait appel au CUEC.

Face à ce sondage express, commentaire de Richard Darveau, président de l’AQMAT :

« Je ne suis pas surpris que le pourcentage de nos membres en situation de problème face à l’obligation aujourd’hui de rembourser soit plus faible que pour l’ensemble des industries, car des secteurs comme la restauration, l’hôtellerie ou même, plus près de nous, les entreprises de construction, sont frappés plus fortement ».

Merci à nos membres d’être aussi prompts et francs, comme à l’habitude.

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