À chaque tempête, des hospitalisations, parfois même des mortalités, surviennent à la suite d’une mauvaise utilisation des génératrices. On se souvent des tristes événements il y a 25 ans lors de la crise dite du verglas. D’autres tragédies sont survenues ces dernières semaines. Les quincaillers doivent prendre la responsabilité de bien informer les utilisateurs. Les manufacturiers, eux, pourraient peut-être contribuer à réduire les risques d’intoxication au dioxyde de carbone.
« Il y a toujours des consommateurs qui sont confondus entre deux consignes qu’on retrouve sur les modes d’emploi de ces appareils : utiliser dans un endroit aéré et ne pas exposer la génératrice à des éléments extérieurs comme la neige ou la pluie », déplore le président de l’AQMAT.
« En fait, précise Richard Darveau, on peut entreposer une génératrice à l’intérieur pour la protéger, mais dès qu’on met l’appareil en fonction, ce ne peut être dans une pièce fermée.
Les médias ont également révélé qu’aux États-Unis, la réglementation se resserre afin d’obliger l’installation d’un senseur dès la fabrication; ce gadget aurait le mérite de stopper l’appareil aussitôt qu’un taux anormal de dioxyde de carbone serait capté.
Le porte-parole de l’AQMAT rappelle qu’un bien plus grand nombre de drames sont évités grâce aux génératrices par rapport aux quelques accidents. « Les génératrices sauvent littéralement des vies. Il faut juste bien informer les utilisateurs et poursuivre la recherche-développement pour rendre ces appareils moins polluants et plus sécuritaires », conclue-t-il.
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Terminons sur une note plus humoristique en revoyant ce mémorable monologue de Jean-Marc Parent sur la crise du verglas et l’utilisation des génératrices.
