L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) vient de sortir ce matin son Bulletin de décembre où elle partage sa vision de 2023, région par région, dans le contexte démographique et économique que l’on connaît.
L’organisme est d’avis que le vieillissement de la population, les changements dans la taille des ménages, la difficulté pour les jeunes d’accéder à la propriété et le retour des résidents non permanents devraient alimenter la demande pour des logements locatifs plus que le marché des acquisitions résidentielles neuves.
Pour les mêmes raisons, le marché de la revente, en raison de légères baisses de prix, devrait rendre les propriétés existantes plus attrayantes par rapport aux propriétés neuves.
Cependant, l’AQMAT tombe d’accord avec l’APCHQ pour croire que la hausse des taux hypothécaires qui frappe tout le pays et qui n’est peut-être pas à son apogée pourrait miner la rentabilité de plusieurs projets locatifs qui ne verront tout simplement pas le jour.
La direction de l’AQMAT appui la prévision relativement optimiste de l’APCHQ du fait que le manque de 100 000 unités que les gouvernements reconnaissent via leurs agences spécialisées créent une situation sociale et politique qui ne peut demeurer non répondue et force leur action en appui en marché privé.
Du côté des dépenses en rénovation qui n’ont pas beaucoup dérougi depuis plus de deux ans, elles seront aussi affectées par la hausse des taux d’intérêt l’an prochain, mais heureusement, les citoyens affichent un niveau d’épargne plus important que la normale, si bien que l’AQMAT croit que plusieurs travaux n’auront pas besoin de recourir à du financement pour être complétés.
Moins que l’an passé, mais une bonne année de réno quand même s’en vient quand on considère
Pour consulter le rapport prévisionnel complet, on clique ici.