Alors que les grands bonzes sont au Caire en Égypte à rédiger des promesses, des actions concrètes sur le terrain sont en préparation. Par exemple, dans l’édition de samedi du Journal de Montréal et de Québec, le journaliste André Fauteux avance que les exigences d’isolation plus sévères du programme Novoclimat s’appliqueraient à toute construction neuve à partir d’une révision prochaine du Code du bâtiment.
Les médias citent l’économiste de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) : « Novoclimat, ce n’est pas plus cher, l’économie d’énergie et les subventions compensent le surcoût, confirme M. Bernier. Il n’y a pas de raison économique de ne pas choisir une maison Novoclimat. »
En effet, le surcoût qu’entraînent des inspections indépendantes de l’isolation, de l’étanchéité et du ventilateur récupérateur de chaleur génère souvent des économies en chauffage et en climatisation équivalentes, sans oublier que Novoclimat offre une subvention de 2000 $, même 4000 $ dans le cas d’une première propriété.
Le journaliste rappelle que les maisons non homologuées Novoclimat sont souvent plus à risque de moisissures nourries par l’infiltration de pluie ou la condensation de la vapeur dans les murs froids.
Le Plan directeur en transition énergétique du Québec prévoit le rehaussement des exigences du Code de construction entre 2025 et 2027.
En entrevue, M. Bernier affirme que l’ACPHQ se prépare à l’arrivée des systèmes solaires photovoltaïques pouvant déboucher sur des maisons nettes zéro d’énergie vers 2030-2035, c’est-à-dire des habitations qui produiront plus d’énergie que leurs occuperont en dépenseront.
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