Visiteurs interrogés, exposants et organisateurs, tous étaient au diapason: cette édition post-pandémique du salon triple Batimat/Idéobain/Interclimat, tenue du 3 au 6 octobre à Paris, a aussi satisfait Richard Darveau, président de l’AQMAT, l’un des quelque 300 000 visiteurs d’affaires.
Les quelque 1300 stands d’exposition, dont certains occupent 5000 pi ca et plus, étaient généralement tirés à quatre épingles ainsi que leur personnel d’animation. Champagne et bière artisanale coulaient à flot pour accompagner les multiples ilôts de bouffe. Les conversations étaient sérieuses, on parlait technique et tendances, mais le tout dans une ambiance vraiment conviviale.
L’Italie était le pays à l’honneur avec environ trente kiosques. M. Darveau a eu des discussions avec les promoteurs afin de considérer de mettre le Canada en vedette lors de l’édition 2024. Il parlait alors au nom de l’organisme «Bien fait ici» dont il est le dirigeant.
Il était plus qu’évident que la tangente environnementale est devenue incontournable pour les acteurs de la construction en Europe. Pratiquement tous les kiosques mettaient de l’avant les vertus écologiques de leurs produits tout comme les promesses corporatives par rapport à la planète.
L’un des faits saillants de l’événement est toujours les «Awards Innovation». Des inventeurs sont invités à «pitcher» leurs projets, un peu comme devant les dragons de la télé. Cette année, il y eu 24 lauréats et trois coups de coeur dont nous reparlerons dans le Magazine AQMAT de décembre 2022.
Le génie climatique brillait dans le pavillon Interclima avec des stands léchés, très techno, enrichis par un programme costaud d’ateliers et de démonstrations, même des «job dating» étaient organisés.
Le volet salles de bain et sanitaires était immense et les kiosques plutôt bien animés dans les deux pavillons du salon Idéobain.
Les besoins en chariots élévateurs, grues et autres appareils de levage ont été bien nourris dans le pavillon Matériel de chantier et outillage.
Certains kiosques ont coûté jusqu’à un million de dollars pour leur exposition et leur animation pendant quatre petits jours. C’est dire l’impact que le salon a encore… ou qu’il espère avoir sur les acheteurs.
Dans un stand sur dix, on présentait une démonstration de produits, de quoi justifier une visite et un arrêt, surtout de la part de la clientèle des installateurs et des entrepreneurs.
Toute une rue a été inventée dans le stationnement pour y installer des «food trucks», au grand plaisir des participants à la foire, d’autant que la météo était généralement clémente.
Si L’Aqmat ou Bien Fait ici, organisent qqchoses pour l’an prochain à ce salon, nous serions plus qu’intéressé d’en savoir plus.