Deux exemples dans les médias illustrent que le recyclage des matériaux de construction et que de nouvelles avenues pour leur réutilisation sont en vogue.
Dans La Presse, le journaliste Jean-Thomas Léveillé rapporte de belles collaborations entre quincailleries, entrepreneurs en construction et organismes communautaires dans la région des Hautes-Laurentides en vue de récupérer le polystyrène, l’un des matériaux les moins aimés des centres de tri, cela pour plusieurs raisons : il s’envole, il génère de l’électricité statique, il oblige un tri pour éviter toute contamination.
Plus précisément, le polystyrène est récupéré chaque semaine dans quatre dépôts volontaires ouverts aux citoyens, mais aussi auprès d’une dizaine d’établissements des municipalités de Rivière-Rouge, Nominingue et La Macaza, dont le RONA Deslongchamps.
L’initiative de la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge élargie à la récupération de carton et de matériaux de construction a pour effet que le coût de disposition des déchets de ce centre de rénovation passe de 30 000 $ à moins de 10 000 $ par année.
L’article nous apprend que le polystyrène récupéré est expédié chez un conditionneur de Saint-Jérôme, qui le transforme notamment pour Inject-Styrène Technologie, une entreprise spécialisée dans l’injection d’isolant de polystyrène expansé.
Le projet serait rentable puisque la Régie estime qu’il lui en coûte 72 $ la tonne pour récupérer le polystyrène, bien en deçà des 100 $ la tonne que lui coûte l’enfouissement des matières résiduelles.
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Trop-pleins de chantiers vendus en écoboutique
L’hebdo Le Charlevoisien révèle pour sa part qu’une écoboutique commencera à la fin de l’été 2022 ses activités à La Malbaie dans le but également de faire dévier une partie des matériaux ailleurs que dans un site d’enfouissement ou à la poubelle.
La journaliste Karine Dufour-Cauchon indique que l’écoboutique servira à acheter des matériaux de construction recyclés à bas prix en vue de donner une seconde vie à des matériaux encore utilisables.
Une subvention a été demandée pour financer le projet avec une participation de 75 000 $. Le coût total du projet est estimé à 160 000 $.
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