L’affaire de la fermeture imposée par la loi les dimanches pour les commerces, sauf essentiels, a pris une nouvelle tournure : la semaine dernière, le Bureau de la concurrence du Canada a menacé d’amende et d’emprisonnement tout marchand qui coordonne son horaire d’ouverture avec un ou plusieurs concurrents.
Par conséquent, la direction de l’AQMAT a écrit vendredi dernier au ministre de l’Économie et de l’Innovation, Éric Girard, pour demander au gouvernement de contribuer à un sondage sans trop tarder afin d’aller prendre le pouls de la population.
« Nous croyons que 70 % de la population, bien informée de ce que vivent les quincailliers et leurs employés, avec à l’horizon la possibilité que leur magasin préféré ferme ses portes, appuieront l’idée de restreindre l’ouverture de la plupart des commerces à six jours par semaine », avance Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT.
« Si un tel soutien à notre initiative est démontré, nous avons confiance dans l’écoute réputée du ministre Girard pour s’asseoir avec nous et trouver une solution », ajoute le porte-parole de l’AQMAT.
Cliquez ici pour prendre connaissance de la demande de l’AQMAT, laquelle a été copiée au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
Cliquez ici pour lire l’avis concernant les cartels que l’AQMAT a reçu. Plusieurs quincailleries en ont reçu une version semblable.
Lorsque le gouvernement parle de complot dans notre cas avec nos soi-disant entente d’heures d’ouverture et de fermeture, peut-on m’expliquer pourquoi le prix de l’essence que je paye à la pompe est le même prix chez Ultramar et Pétro-Canada dans ma propre ville et celle d’à côté ?
C’est n’importe quoi, il y a quelqu’un qui ne comprend pas notre réalité. Merci Richard de faire valoir nos demandes et inquiétudes auprès de notre gouvernement.
2 poids 2 mesures. C’est juste mon commentaire et mon opinion.