L’AQMAT et « Bien fait ici » en préparation pour un été de campagnes électorales

Que ce soit pour élire le gouvernement du Canada ou les mairies des milles municipalités du Québec, les semaines et mois qui viennent vont tenir occupées les équipes de l’AQMAT et de l’organisme « Bien fait ici » . Voici les principaux enjeux à mettre à l’attention des différents candidats afin qu’on parle du secteur de la quincaillerie tout l’été.

Les cinq chantiers prioritaires de l’AQMAT 

1. La fermeture les dimanches: un sondage étoffé et des données socio-économiques doivent faire la preuve hors de tout doute que la population appuie l’idée de réduire par une loi les journées de magasinage et que cette modification législative contribuerait à la rentabilité des commerces, aux conditions de travail des employés, à l’expérience client et à la vitalité des villes et villages.


2. La pénurie de main-d’œuvre: l’AQMAT va se déployer pour obtenir l’appui des gouvernements afin d’aider les quincailleries et les usines de matériaux à embaucher plus facilement, à former leurs effectifs et à garder leurs employés.


3. La prévisibilité des prix des matériaux: un indice multi-composite devient nécessaire pour réduire les incertitudes et l’Improvisation quand vient le temps de placer les commandes de matériaux.


 4. L’approvisionnement en bois québécois: avec l’APCHQ et d’autres partenaires, on réfléchit à l’élaboration d’un mécanisme permettant aux cours à bois, ensemble, de concurrencer auprès de nos scieries l’offre des clients américains souvent plus grande et plus généreuse.


5. La fabrication de composants-clés pour l’approvisionnement: la production de titane, de résines, de mono/polymères arrivent en tête des ingrédients que les fabricants d’ici doivent importer. Avec Investissement Québec. On va poursuivre l’inventaire des opportunités de substituer des importations et de ramener de la production au Québec pour gagner en autonomie et en efficacité de nos chaînes d’approvisionnement.

Les trois chantiers prioritaires de « Bien fait ici »

1.Élever l’achat local au rang des thèmes préférés des politiciens : l’équipe posera des actions concrètes sous forme d’interventions dans les médias et auprès des candidats et partis en lice dans le but qu’on parle de l’importance de soutenir l’achat de produits faits au Canada.


2. Appuyer spécifiquement le programme « Bien fait ici » : surtout à l’échelle nationale, les chefs de partis et leurs programmes doivent être amenés à apprécier le bien-fondé de notre initiative afin que dès la formation du nouveau gouvernement, des discussions porteuses accouchent sur une subvention substantielle.


3. Développer un contrepoids au « Buy American Act » : au niveau tant local, provincial que fédéral, nos gouvernements, en tant que grands acheteurs de biens, doivent devenir aussi chauvins et protecteurs que les États-Unis pour leurs propres approvisionnements

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