Au tour de Canac d’être visité par des pirates informatiques. Notre industrie est définitivement ciblée. La direction affirme que les activités reprennent depuis l’attaque survenue le 9 avril. Les commandes en ligne ont notamment été perturbées.
Que ce soit en magasin ou au téléphone, les clients ont peiné plusieurs jours avant de recevoir une information claire sur la disponibilité et la date des produits convoités.
Patrick Delisle, porte-parole, n’a pas dévoilé s’il y a eu une demande de rançon ni comment l’entreprise a réussi à prendre le dessus sur le logiciel malveillant. Chez Canac, on se dit confiant qu’aucune donnée sensible sur la clientèle ou les employés ne serait menacée d’être exposée.
Soulignons que l’incident a aussi inquiété les fournisseurs qui ont été nombreux en s’enquérir de la situation auprès de l’AQMAT.
Dans les médias, Patrick Delisle a admis qu’il y aura des coûts financiers, opérationnels et même réputationnels, d’autant qu’on aborde le pic annuel des affaires en quincaillerie.
La meilleure attitude demeure toujours de prendre en charge la crise promptement pour en minimiser les impacts. Ce que Canac semble avoir accompli.