Sondage Express sur la crise du bois

Les membres de l’AQMAT sont invités à prendre une minute pour répondre à une seule question face au prix du bois.

Quelle importance souhaitez-vous que le gouvernement du Québec accorde à la question du prix du bois et des délais de livraison records ?

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Pour information, l’argumentaire soutenu par l’AQMAT face au double phénomène des prix au plafond et des attentes prolongées pour obtenir des matériaux de bois afin de soutenir un printemps dopé en rénovations et en constructions consiste à provoquer l’intervention de l’État à deux niveaux.

Dans l’immédiat, il faudrait inventer une formule incitative qui convainc les consommateurs et les « contracteurs » de ne pas reculer dans leurs intentions de travaux. « On veut discuter avec le Conseil du Trésor et les ministères concernés de solutions fiscales ou d’une forme de crédit qui puisse compenser en quelque sorte les prix trop élevés des matériaux ».

Ce pourrait être un crédit temporaire pour soutenir les achats en bois du Québec pendant les six ou neuf prochains mois. Ce pourrait aussi être un avantage fiscal que les consommateurs et les entreprises déduisent de leur rapport d’impôt en fin d’année 2021.

« Il n’y a aucune raison pour le gouvernement de ne pas saisir l’occasion de dire aux Québécois : « Ne retardez pas vos rénos, n’annulez pas vos constructions, les prix sont chers, c’est vrai, mais on va vous aider ». – Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT

L’AQMAT soutient par ailleurs que la vulnérabilité de l’industrie de la construction québécoise face à des prix en montagnes russes et à des délais de livraison devenus ingérables perdurera une fois la COVID-19 maîtrisée.

Parmi les pistes de solution à plus long terme avancées par l’AQMAT, il y a l’idée de bonifier la Stratégie nationale de production du bois (SNPB) annoncée avant les Fêtes par le ministre Dufour d’objectifs d’approvisionnement du marché domestique.

Puisque la récolte se fait surtout sur des terres publiques, il semblerait normal, aux yeux de l’AQMAT, que les besoins nationaux soient d’abord satisfaits. Comme on le fait d’ailleurs avec l’hydro-électricité : la société n’est nullement empêchée de vendre à l’extérieur, mais des balises ont été posées pour protéger les consommateurs et les entreprises d’ici.

Quant aux dizaines de milliers de producteurs sur forêts privées, sous-utilisés et visiblement frustrés de ne pas apporter une plus grande contribution à la santé socio-économique de leurs coins de pays, l’AQMAT est d’avis qu’ils seraient fort heureux de discuter avec une coalition composée de marchands et de leurs clients professionnels pour convenir de contrats liant toutes les parties dans la durée et sur une base tarifaire négociée pour arriver à de justes prix pour tout le monde.

Le débat doit donc aussi déboucher sur l’intelligence de l’information disponible. Si on trouve tout plein de sources de type rétroviseur où on apprend ce qui s’est passé en termes de construction ou de prix il y a trois mois ou un an, notre industrie demeure trop pauvre en données prédictives.

Cliquez ici pour prendre connaissance de la lettre adressée au premier ministre.

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