Alors qu’une nouvelle grève est appréhendée au port de Montréal et que déjà plusieurs gammes de matériaux sont retardées en raison de la surdemande, la chaîne d’approvisionnement dans notre secteur d’activité continue d’être mise à mal par les relents du froid qui, à la mi-février, avait enveloppé le Texas ou tous les États américains formant le golfe.
Les séries de photos proviennent des principales usines américaines qui alimentent normalement notre industrie.
Les images sont tirées d’usines produisant des monomères.
Non seulement le contenu des tuyaux est susceptible d’être gelé, le poids de la glace a également causé des dommages aux structures qui ne sont pas conçues pour résister à un tel phénomène. Un peu comme les lignes électriques qui s’effondrent pendant une tempête de verglas, par exemple ce fameux 9 janvier 1998 au Québec.
À noter qu’uniquement deux des trois principaux fournisseurs de VAM redémarrent vers la fin de la semaine prochaine.
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Pour tout connaître sur les « VAM » et leur impact sur les usines québécoises de colles, de solvants, de peintures et même de portes et fenêtres, lire ou relire notre précédent article.
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C’est pourquoi lorsque les fournisseurs désirent redémarrer leur usine, ils doivent le faire lentement et méthodiquement pour vérifier que tous les tuyaux et joints n’ont pas été endommagés.
Le risque que les produits qui sortiront des usines qui rouvrent ne soient pas conformes aux spécifications pendant quelques jours après une longue période d’indisponibilité est d’une grande probabilité.
Une fois tout rodé, il faudra compter au moins trois autres semaines pour acheminer des wagons de produits chimiques de la région du Golfe vers nos sites, ici, dans le nord-est américain.
Plusieurs tenteront de contourner le délai en utilisant le transport par camion, mais un tel plan B a ses limites en termes de volume, ou parfois, de respect des législations des États ou des provinces pour le transport de produits dangereux.