Dernière heure : «Ne laissons pas quelques dizaines de marchands délinquants forcer la fermeture de toutes les quincailleries et centres de rénovation du Québec»

L’impatience dans nos rangs, devant le comportement de certains marchands affiliés ou corporatifs qui brassent de la peinture, proposent des luminaires, écoulent des articles de plein air, bref qui offrent à la population des produits et services qui ne sont pas considérés comme essentiels, gagne du terrain.

Richard Darveau vient d’écrire ceci aux cabinets du premier ministre du Québec et du ministre de l’Économie et de l’Innovation :

« Nous ne laisserons pas quelques dizaines de marchands délinquants forcer la fermeture de toutes les quincailleries et centres de rénovation du Québec et je me doute que le gouvernement ne veut pas en arriver là non plus: la population confinée a besoin d’accéder à nos magasins pour assurer la sécurité et le confort des familles. »

« Nous venons de demander aux directions de toutes les bannières de serrer la vis à leurs magasins affiliés ou corporatifs, ceci par solidarité avec les autres commerces non reconnus comme essentiels et pour contribuer à la lutte contre la propagation du virus. »

Il importe de se rappeler que si le gouvernement avait voulu que des lustres et des lave-vaisselles soient vendus en magasin d’ici la mi-janvier, il aurait permis que les Corbeil, Boiteau Luminaires et autres commerces restent accessibles. Mais il leur a interdit d’ouvrir, alors il faut accepter le décret et respecter ses adversaires présentement hors de combat.

Au moment d’aller sous presses, nous apprenons que deux des grandes bannières viennent de prendre la décision de fermer leurs divisions peinture et luminaires. Une décision difficile, mais nécessaire dans les circonstances.

Dans son message aux membres, M. Darveau dit : « Ce qu’il faut éviter, c’est d’amener le gouvernement du Québec à imiter l’Ontario où seules les ventes en ligne et les cueillettes à l’auto sont permises dans les quincailleries et centres de rénovation. Parlez à vos homologues de l’Ontario et vous verrez que leur situation n’est pas rose, d’autant que la plupart des marchands indépendants ne disposent pas des infrastructures pour rivaliser sur le web ni gérer la logistique des « curbsides ».

Nous sommes d’avis que Québec a été sage de nous permettre d’ouvrir, car les besoins en conseils quand survient un problème d’électricité, de plomberie, d’isolation, de toiture, etc., c’est difficile à régler par un achat sur le web.

La direction de l’AQMAT réitère à ses membres qui se sentent lésés par la concurrence de ne pas hésiter à appeler la police locale. Elle a le mandat d’intervenir. « S’il faut quelques amendes bien médiatisées pour dissuader les têtes chaudes, pourquoi pas! », lance M. Darveau.

L’AQMAT remercie à l’avance les directions de toutes les bannières et chaque marchand pour leur pleine et entière collaboration afin qu’on en finisse (enfin!) avec cette année 2020 et que l’autre démarre dans la quiétude!

 À tous les membres, BONNE ANNÉE!

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