Depuis hier soir, il se nomme 1020-2020, le dernier des dizaines de décrets déjà à avoir été émis depuis le tout premier, le 13 mars, toujours dans le but de moduler le comportement des citoyens, des entreprises et des institutions devant un virus dont en apprend un peu plus chaque jour. Voici l’interprétation de l’AQMAT et nos conseils, appelés eux aussi à évoluer…
Précisons d’entrée de jeu que les territoires principalement concernés par les nouvelles restrictions sont les quatre suivants :
- les municipalités formant la Communauté métropolitaine de Montréal;
- la municipalité régionale de comté de La Rivière-du-Nord;
- la région de Chaudière-Appalaches, à l’exception des municipalités régionales de comté de Les Etchemins, de Montmagny et de L’Islet;
- la région de la Capitale-Nationale, à l’exception des municipalités régionales de comté de Charlevoix, de Charlevoix-Est et de Portneuf.
Prudence oblige
Nous avons lu le décret avec en arrière-plan le principe suivant : ce qui n’est pas interdit demeure permis.
Le décret est clair : les services d’entretien, de réparation et de rénovation résidentiels sont permis.
Bien que rien ne soit stipulé quant au nombre de personnes ou de visites, « usons de gros bon sens civique », recommande Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQMAT.
Formellement, les quincailleries et centres de rénovation semblent avoir le droit de livrer de la marchandise et d’activer leurs services d’installation. Et leurs clients professionnels, les entrepreneurs en construction et en rénovation, continuent de pouvoir effectuer les travaux prévus dans toute résidence, même en zone rouge. « Mais de grâce, supplie M. Darveau, soyons de bons citoyens corporatifs et redoublons de prudence quant au mesure de distanciation et d’hygiène. »
En cas de doute, consultez le Guide COVID-19 de la CNESST pour les activités de chantiers, même résidentiels, lesquelles normes diffèrent de celles applicables en magasin.