Ouverture les dimanches : l’AQMAT dépose sa pétition au ministre Fitzgibbon

Une pétition signée par 288 entreprises en 48 heures porte une voix lourde : les marchands de matériaux des quatre coins du Québec, tant des villes que des campagnes, dénoncent la volte-face du gouvernement concernant les dimanches en congé qu’il avait promis pour le mois de mai. La gronde a même rouvert une vielle requête, celle de débattre des heures et des jours d’admission du public qui se sont allongés au fil des dernières années. Le président et chef de la direction de l’AQMAT, Richard Darveau, au nom des membres, a accordé plusieurs entrevues sur la question au cours du week-end, dont celle-ci.

« Parce que six jours sur sept en pandémie suffisent pour s’acheter un marteau. »  – Richard Darveau

L’AQMAT a fait parvenir cet après-midi au ministre québécois de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, ainsi qu’au directeur général du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), Stéphane Drouin, une lettre assortie de la liste des entreprises pétitionnaires, laquelle illustre que la situation est décriée par des marchands de toute taille et surtoutde toute bannière : BMR, Castle, Home Hardware, RONA, TIMBER MART, etc.  

Le ministre et le CQCD sont aussi invités à prendre connaissance des motivations qu’on prit le temps de rédiger plusieurs des propriétaires de magasins signataires, cela afin de mieux prendre en compte l’avis d’un des secteurs-clés du commerce de détail jugés essentielpour l’économie du Québec dans leurs prochaines décisions ou prises de position.  

On peut accéder à la lettre dans son intégralité en cliquant ici.

Pour visionner la télé-rencontre organisée par l’AQMAT le 21 mai sur le même sujet : https://www.youtube.com/watch?v=P1bXxkaVHLY 

La pandémie accélère la demande d’un débat sociétal sur l’ouverture des commerces les dimanches  

Dans la foulée, la direction de l’AQMAT demandera l’aide financière du ministère de l’Économie et de l’Innovation pour analyser en profondeur et avec science la question de maintenir la permission pour tout commerce d’ouvrir les dimanches.  

On sait qu’il a été décidé de placer au haut de l’agenda du prochain Congrès des Décideurs qu’organise l’AQMAT, le 3 novembre 2020, la question des jours et des heures d’ouverture de tous les commerces les dimanches. 

« La société a bien changé depuis dix ans, date où on avait consulté les membres sur la même question », souligne Isabelle Champagne, directrice communications et marketing à l’AQMAT. « Avec la progression du commerce en ligne qui assouplit l’horaire de magasinage des consommateurs, le besoin de ces derniers de rencontrer des vrais experts en magasin physique et surtout, le besoin d’équilibre entre vie privée et professionnelle de plus en plus manifesté par les employés des magasins, le débat mérite d’avoir lieu », croit-elle. 

Il est vrai que la Loi n’oblige rien, mais en appliquant une politique de laisser-faire, le gouvernement vient favoriser les très grandes entreprises qui ont accès à plus de ressources humaines, financières et logistiques, grâce auxquelles elles pourraient même ouvrir 24 h et sept jours sur sept. L’absence de gouvernance tue à petit feu la disparité du commerce et des marques en plus de nuire à la relève entrepreneuriale. 

La direction de l’AQMAT est d’avis que s’il est primordial de pouvoir se procurer en tout temps de quoi manger et se soigner, il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi pour tous les autres services et produits. 

La recherche pour laquelle l’AQMAT déposera une demande d’appui financier visera à circonscrire les impacts de la Loi actuelle sur toutes les parties prenantes, notamment : 

  • le consommateur dépense-t-il vraiment plus par semaine ou par mois quand les heures et les jours de commerce sont rallongées? 
  • le revenu net de la quincaillerie augmente-t-il réellement, une fois pris en compte les frais directs générés par une septième journée d’ouverture ainsi que la recrudescence des vols et les fraudes ? 
  • l’attrait du magasin pour l’embauche est-elle affectée lorsque l’établissement ouvre les dimanches? Et qu’en est-il de la rétention du personnel? 

L’étude tracera l’histoire des heures et jours d’ouverture au Québec et comparera le cadre législatif qui a cours dans les provinces et États voisins.  

Du même souffle, on documentera les fériés qui sont obligatoires d’une législation à l’autre, ce qui conduira à jeter un nouveau regard sur une autre vielle demande de notre industrie : rendre flottant le congé du 1er juillet afin de pouvoir desservir l’importante frange de la population qui déménage ce jour-là. 

À noter que le débat envisagé ne touche pas les relations avec la clientèle professionnelle ni les heures où peut ouvrir une quincaillerie. Il est déjà permis de servir des entrepreneurs en construction, même des auto-constructeurs, à toute heure et à toute journée. Il est également déjà possible pour un commerce de faire travailler des employés n’importe quand pour des travaux d’inventaire, d’entretien, de marchandisage, d’administration, etc. C’est uniquement les heures et jours d’accès du public qui sont aujourd’hui remis en question. 

Motivations des marchands signataires 

Voici plusieurs des commentaires formulés par les quincailliers signataires durant les dernières heures en marge de leur signature de la pétition. 

« Nous avons besoin d’une journée pour faire l’entretien des lieux et pour permettre à la direction de pouvoir garder le rythme. La main-d’œuvre qualifiée souhaitant travailler les dimanches est aussi très difficile à trouver. » 

 Yanick Laverdure (Matériaux Laverdure, Maricourt) 

« Mon personnel est épuisé et a besoin de repos et du temps de qualité avec leur famille. » 

 Marie-Josée Thomas (René Thomas (Home Hardware), Varennes) 

« Je suis en faveur de fermer les dimanches pour la santé de nos employés et la qualité de vie. Tout le monde devrait avoir droit à une journée par semaine de repos et profiter de la vie. Aussi pour ne pas diminuer notre expertise; si nos experts travaillent le dimanche, ils devront prendre une journée de congé dans la semaine, donc nous venons de diminuer notre excellent service au consommateur. La main-d’œuvre est TELLEMENT difficile à trouver! Je suis aussi d’avis que les consommateurs vont s’adapter, peut-être qu’ils vont commencer à prévoir d’avance leurs besoins ou projets !!! Je ne crois pas que si toutes les quincailleries ferment les dimanches diminuent le chiffre d’affaires, les consommateurs vont venir une autre journée! » 

 Annie Bilodeau (Emile Bilodeau & fils, Saint-Bernard) 

« Nous sommes une entreprise de 35 employés, je vois la différence du dimanche fermé. Nos employés sont épuisés et contents de retrouver une journée de repos et d’être en famille. » 

 Éric L’Homme (BMR L’Homme et Fils, Saint-Sébastien) 

« Je signe, car dans notre domaine, ouvrir le dimanche n’est plus une nécessité. Être ouvert 6 jours semaine ainsi que les soirs, et rajouter à cela l’émergence du commerce en ligne, les clients peuvent se passer de notre ouverture le dimanche. La crise du COVID19 l’a prouvé, les gens ont ajusté leur méthode d’achat. Notre personnel est à bout de souffle et nous avions un problème de personnel avant que la crise éclate. Avec les dimanches fermés nous avons l’opportunité de donner des conditions de travail meilleures à nos employés, à défaut de pouvoir le donner en salaire. » 

 Jonathan Brunet (Matériaux J.C. BrunetSaint-Joseph-Du-Lac) 

« Je ne veux pas ouvrir le dimanche. » 

 Eric Tessier (Quincaillerie de L’Est BMR, Terrebonne) 

« Par respect et pour prendre soin des 100 personnes de l’équipe RONA Forget. » 

 France Forget (RONA Forget Mont-Tremblant, Mont-Tremblant) 

« Nos équipes sont fatiguées! Nous manquons d’effectifs pour assurer une bonne sécurité! Les dimanches devraient rester fermés en tout temps pour un repos familial à tous! Nous n’avons eu aucune perte de revenus dans les dernières semaines et la clientèle s’est adaptée ! Même la clientèle est déçue pour nous que ça rouvre! » 

 Audrey Archambault (RONA Iberville, Saint-Jean-sur-Richelieu) 

« Je signe pour avoir une vie de famille un peu plus normale. » 

 Yanick Hamel (Quinc. Maurice Hamel, Sainte-Croix) 

« Je signe pour retrouver une qualité de vie conventionnelle! » 

 Vincent C. Scott (Quincaillerie Choquette Scott, Valcourt) 

« Je signe, car avec la rareté de main-d’œuvre entre autres, nos gens donnent le maximum comme performance, le dimanche permet un répit et selon moi si tous les quincailliers sont fermés le dimanche le chiffre d’affaires sera le même, mais réparti sur 6 jours au lieu de 7. » 

 Marie-Josée Clément (BMR Novago Coopérative (21 succursales), Sainte-Tite) 

« Pour le bien-être de la communauté.» 

 Martin Zibeau (Home Hardware, Saint-Siméon-de-Bonaventure) 

« Nous devrions garder le dimanche pour célébrer le temps pour la famille, c’est impossible de nous réunir tous à cause des ouvertures le dimanche. Nous avons tellement apprécié les dimanches fermés d’avril et mai. Ceci devrait rester pour toujours. » 

 Chantal Beaudoin, employée (RONA Saint-Jean, Saint-Jean-sur-Richelieu)  

« Mon commerce n’a jamais été ouvert le dimanche et ne le sera pas tant que j’en serai propriétaire. Je sais très bien que mes clients vont magasiner dans les grandes surfaces le dimanche (je suis à 25 minutes de Trois-Rivières) et je serais très heureux si tous les commerces étaient fermés le dimanche. » 

 Maurice Laganière (Maurice Laganière , Home Hardware, Sainte-Anne-de-La-Pérade) 

« Je signe parce que le dimanche devrait servir à autre chose que d’aller magasiner ou travailler! J’espère que le gouvernement obligera tous les commerces à fermer le dimanche comme avant il y a 30 ans. Comme ça, les gens pourront enfin souffler Et aller voir leurs familles. Voici une réelle conciliation travail/famille. » 

 Sébastien Beaulieu (MSL, Shawinigan) 

« Les commerces DOIVENT restés fermés le dimanche. »

 Guillaume Coderre (O. Coderre et fils, TIMBER MART, Saint-Jacques) 

« Je signe, car je crois qu’il est important de donner répit aux commerçants et aux employés. Le dimanche leur permettra de refaire leurs forces. La population en comprend déjà l’importance. »

– Jerome Godin (Groupe Godin, Repentigny) 

« Le temps de famille est une nécessité et nous avons la preuve que d’étaler sur 7 jours au lieu de 6, ça cause plus de stress côté personnel et sur la qualité de vie des employés. » 

 Steve Chartier, employé (Gagnon La grande quincaillerieSaint-Jean-sur-Richelieu) 

« Pour le bien de tous, une journée de repos obligatoire serait la bienvenue. Le porte-monnaie des clients ne grossit pas en fonction du nombre d’heures d’ouverture, seuls nos frais augmentent. De plus, malgré un taux de chômage élevé, il est quasi impossible de trouver des employés, j’ai affiché des postes récemment, je n’ai reçu AUCUN CV, une situation que je n’avais encore jamais vécue, même en période de plein emploi. Nous faisons des journées dont le chiffre d’affaires est digne du mois de juillet avec moins de personnel et avec le stress intense induit par cette période de pandémie, les gens sont à bout de souffle. Il y a une limite à ce que je peux demander aux gens de mon équipe. » 

 Delphine Grégoire (Quincaillerie J.R. GrégoireMontréal) 

« Nous avons besoin qu’une journée par semaine nous puissions tous prendre du recul, nous reposer, nous réunir. » 

 Carina Lalonde (BMRTerrebonne) 

« Car la grande majorité des Quincailleries et Centre de rénovations indépendants du Québec souhaite demeurer fermé le dimanche, même après la crise, pour une qualité de vie, aider la situation de pénurie d’employés, etc. Il faudrait que tous les commerçants soient obligés de fermer, incluant les grandes surfaces, les Canadian Tire, Walmart, Home Depot, Lowe’s/Rona corpo, etc. » 

 Mario Durocher (Home Hardware Stores LimitedNotre-Dame-du-Laus) 

« Se donner le temps de s’organiser et trouver des employés avant de rouvrir, sinon la qualité de l’expérience client sera compromise et il y aura une pression supplémentaire sur nos employés. D’ailleurs, pourrons-nous réellement à court terme (période estivale) rouvrir les dimanches? » 

 Benoit Forget (Matériaux ForgetMont-Tremblant) 

« Nos employés ont besoin de repos. » 

 Sylvain Mallette (Quincaillerie MaisonneuveMontréal) 

« Pour avoir déjà travaillé les dimanches ça ne donne rien d’ouvrir les magasins. Donnons une chance aux employé(e)s d’avoir cette journée de congé. » 

 Denise Ravacley (BMRMontréal) 

« Nos employés sont fatigués et les patrons aussi et pour une qualité de vie pour tous. » 

 Michel Ricard (Arthur RivestSainte-Julienne) 

« Préavis très court, horaires déjà faits, ce qui occasionnera de l’overtime à payer, déjà qu’il y a le congé férié des Patriotes à gérer. Et l’équipe est disons pas mal essoufflée dû à la situation de la COVID-19. Fermer le dimanche est bénéfique pour tous, mais il faudrait que tous les commerces de rénovation soient fermés pour que l’équilibre compétitif demeure. » 

 Kim Routhier-Filion (Quincaillerie Latendresse Home Hardware, Pointe-aux-Trembles) 

« Je signe parce que le Gouvernement Legault est revenu sur sa décision de laisser fermer les commerces tout le mois de mai. De plus en décidant d’ouvrir les commerces le dimanche cela avantage les commerces big box qui proviennent tous des USA : Costco, Wall Mart, Lowes, Home Dépôt au détriment de nos commerçants de proximité. De plus, en ouvrant le dimanche le gouvernement Legault prend un risque car plus de gens vont aller magasiner ce qui représente un plus grand risque de propagation face à la Covid 19. C’est très décevant, il me semble que l’on aurait préservé l’équilibre familial de nos marchands propriétaires. » 

 Martin Savignac, fournisseur (Forage Gareau Ltée, Repentigny) 

« Je suis d’accord avec la fermeture des commerces afin que notre personnel puisse se reposer et se divertir en famille. » 

 Josée Bastien (Centre de Rénovation Bastien, Oka) 

« Essoufflement des employés, qualité de vie. » 

 Nathalie Dallaire (Home Hardware Mont-Laurier, Mont-Laurier) 

« Fatigue et stress du personnel, Montréal aurait aussi mérité de se faire la main (ouverture 6 jours) pendant quelques semaines, incohérence du déconfinement qui aurait dû l’être par étapes. » 

 André Leduc (Home Hardware Mont-Laurier, Mont-Laurier) 

« Il manque tellement de personnel. » 

 Isabelle Quesnel (BMR Matco RavaryMontréal) 

« Je travaille en quincaillerie et je crois que nous avons le droit à une journée de repos bien méritée. » 

 Christine Lavoie (RONA Rivière-Du-LoupSaint-Honoré-de-Témiscouata) 

« Je suis d’accord que les quincailleries sont fermées, les dimanches, pour retrouver une vie familiale et une journée de repos. » 

 Julie Bilodeau (BMR L’Homme et filsClarenceville) 

« Parce que le dimanche devrait être un moment pour se retrouver en famille. On va à la quincaillerie les six autres jours de la semaine, c’est tout. » 

 ÈveMarie Beauregard (BMR L’Homme et filsSaint-Sébastien)

« En parfait accord avec la fermeture des magasins les dimanches. » 

 Yves Benoit (Quincaillerie BenoitLaval)

« Je signe parce que je suis d’accord à ce que les magasins de quincaillerie et matériaux demeurent fermés le dimanche. » 

 Michel Donais (Donais & FilsUpton)

« Le dimanche devrait redevenir la journée pour décrocher de la semaine. » 

 Yvon Raymond (BMRLa Minerve)

« Je crois que c’est important pour mes employés ainsi que pour la société en général. » 

 François Rousseau (Marc Rousseau, BMR, Laval)

« L’expérience des dernières semaines confirme que l’expérience client sera supérieure. Le stress relié à conserver notre magasin sécuritaire en temps de pandémie épuise les troupes. Les employés devraient avoir cette journée de repos pour une saine qualité de vie. » 

 Dominique Bélanger (Quincaillerie C. BelangerRONA, Montréal)

« La gestion des opérations avec les mesures sûres de distanciation impacte sur le plan psychologique tout le personnel. La journée de repos permet le décrochage et la santé mentale. » 

 Paul Bourdeau (Centre de matériaux Saint-DonatSaint-Donat-de-Montcalm)

« Notre personnel a besoin de repos et dû aux aides gouvernementales, nous avons beaucoup de difficultés à recruter de nouveaux candidats. » 

 Frédéric Arseneault (L. Villeneuve & cie (1973) LtéeMontréal) 

« Je souhaiterais de tout cœur être en famille les dimanches. » 

 Andrée Simard (Patrick MorinNotre-Dame-des-Prairies) 

« Les dirigeants et le personnel ont besoin de repos. » 

 Alain Charbonneau (TIMBER MARTLaval) 

« Avant même la situation de la COVID-19 nous avions décidé de fermer les dimanches pour une question de valeur et aujourd’hui nos employés et nos clients en sont reconnaissants C’était la décision à prendre! » 

 Samuel Létourneau (Matériaux LétourneauSherbrooke) 

« La décision du gouvernement est trop dernière minute, mes employés sont fatigués, certains en burn out. L’affluence est trop importante pour le nombre d’employés d’expérience que nous avons. » 

 Patrice Allard (Centre de rénovation Île Perrot inc.Pincourt) 

« Je signe parce que nos employés sont fatigués, plusieurs sont absents, les procédures à suivre sont contre-productives (même si nécessaire). Nous n’ouvrirons pas les prochains dimanches. » 

 Ross Rivest (Harry Rivest et fils LtéeSainte-Julienne)

« Avec l’achalandage actuel, l’expertise de notre équipe utilisée au maximum et l’épuisement de celle-ci, l’ouverture les dimanches est actuellement impensable. Pour le respect de notre personnel et pour garder la qualité du service, nous sommes contre l’ouverture le dimanche. Il est à noter que nous sommes face à de grandes surfaces qui ouvriront le dimanche. » 

 Nathalie Solomon (Quincaillerie ChelseaChelsea)

« Nous sommes déjà à court de personnel, et nous étendons notre chiffre d’affaires sur 7 jrs avec plus de dépenses et de fatigue. La qualité de vie est réduite, rien pour emmener de la relève dans nos commerces. » 

 Michel Lavoie (BMR MontmagnySaint-Philémon)

« Je veux permettre à mon personnel d’avoir une journée de repos bien mérité… » 

 Sophie Moisan (BMR Paulin Moisan inc.Saint-Raymond-Portneuf)

« Malgré la volte-face du gouvernement, nous avons décidé de demeurer fermés les 2 derniers dimanches du mois de mai puisque tous les employés et gestionnaires ont besoin de cette journée de repos. POUR une fermeture le dimanche toute l’année! » 

 Alexandre Dostie (G.H. Berger LtéeSaint-Jean-sur-Richelieu)

« Parce que nous avons besoin de repos. » 

– Chantale Lajoie (Barnes Home HardwareKnowlton)

« Notre entreprise a toujours été fermée le dimanche, nous sommes en faveur de garder cette journée pour se ressourcer en famille. » 

 Dominique Gauthier (Roch Gauthier & filsSaint-Polycarpe)

« Je travaille dans une quincaillerie et nous sommes fatigués! » 

 Lucie Marcou (Réno DépôtSaint-Zéphirin-de-Courval)

« À cause de la pandémie ils prennent déjà beaucoup de risques alors laissons leur une journée de repos. » 

 Sabine Poulin (consommatriceRepentigny)

« Je signe car de rester fermé le dimanche cela aide à la pénurie de main-d’oeuvre et cela permet aux familles d’avoir du temps ensemble… Tous les commerces devraient être fermés les dimanches. » 

 Michel Gagnon (Groupe Yves Gagnon, Mirabel)

« Nous sommes contre la réouverture des dimanches. J’aimerais que le Gouvernement réévalue sa position sur l’ouverture des commerces le dimanche. Cette journée nous permet de recharger nos batteries. Nos employés travaillent à temps plein et eux aussi ont besoin d’un congé. Si la Covid, nous a permis de prendre une pause collective, elle a aussi, démontrer aux consommateurs, une autre façon de magasiner, et ce sans l’ouverture des dimanches. Cette décision demande du courage aux élus, de favoriser les individus plutôt que les finances! » 

 France Collet (Quincaillerie Home Hardware St-PhilippeSt-Philippe) 

« Mes employés sont à bout de souffle, nous avons plus d’ouvrage qu’avant, le personnel est difficile à trouver. Une petite journée de congé n’est pas trop.»

 Luc Alarie (BMR Eugene MonetteSainte-Agathe-des-Monts)

« Je signe parce qu’avec la pandémie, nous avons plusieurs employés qui sont toujours à la maison pour des raisons de sécurité et que nous nous demandons comment nous allons pouvoir répartir notre équipe sur 7 jours au lieu de 6. » 

 Alexandre Coderre (O. Coderre & filsSaint-Jacques)

« Sincèrement les gens ont besoin de répit et le consommateur peut toujours s’organiser pour faire ses courses en quincaillerie une autre journée que le dimanche. Une journée de repos par semaine ça ne fera pas mourir personne. » 

 Lise Côté (Les bois de plancher P.G.Saint-Édouard)

« Le dimanche permet un répit à nos équipes. Si toutes les quincailleries ferment le dimanche le chiffre d’affaires sera le même, mais réparti sur 6 jours au lieu de 7. » 

 Nicolas Simon (Novago Coopérative (21 magasins BMR)Trois-Rivières) 

« Je suis choqué du recul du gouvernement qui a changé sa position face à l’ouverture des magasins les dimanches de mai. Nous avons des employés plus âgés ou avec des problèmes de santé qui ne sont pas au travail… combiné à la compétition que nous fait la PCU, cela cause du surmenage pour ceux qui doivent rester en poste. » 

 Jocelyn Létourneau (Mat Const Létourneau Inc.Waterville)

« On est fatigué et le dimanche, ça nous permet de nous reposer et passer du temps en famille. » 

 Marie-Josée Croussett (Patrick MorinTrois-Rivières) 

« Je veux une journée pour la famille. » 

 Simon-Pierre Laliberté (BMR F.V. LalondeTrès-Saint-Rédempteur)

« Je signe parce que j’appuie l’AQMAT et que je comprends le contexte actuel difficile de la rareté de main-d’œuvre pour mon employeur. » 

– Paul Bégin Duchesne (Potvin Bouchard, Jonquière)

« Je signe parce que je crois que les familles ont besoin de se retrouver. De plus le manque de personnel qualifié est grandissant. Les gens ne veulent pas travailler le dimanche. » 

– Sylvie Robitaille (Matériaux Létourneau, Waterville)

« Je souhaite que les gens vivent ensemble, en famille au moins une journée par semaine. Qu’ils se reposent, qu’ils fassent des activités, qu’ils visitent la parenté ou les amis afin de profiter de la vie. » 

– Monique Tessier (Quincaillerie de l’Est, Boucherville)

« La population vieillissante, la difficulté de trouver de la main-d’œuvre autant au niveau des comptoirs de vente que dans les cours à bois des quincailleries, les heures que les propriétaires ne comptent plus depuis longtemps et qui tiennent leur magasin à bout de bras pour donner le meilleur service possible ne sont que quelques raisons pour lesquelles je pense que de pouvoir rester fermer le dimanche ne serait pas un luxe, mais bien une nécessité. Tant au niveau mental que physique. Nous savons, depuis longtemps déjà, que notre belle société peu s’adapter facilement et nous en avons encore eu la preuve ces dernières semaines! » 

– Damien Sohm (TIMBERMART, Lévis)

« Nous manquons de personnel. Tous les employés sont fatigués. Le dimanche nous donnait l’occasion de nous reposer un peu… » 

– Jean-Philippe Fournier (Quincaillerie de Lacolle, Lacolle) 

« Je signe parce que le gouvernement n’a pas donné le temps suffisant aux marchands pour s’ajuster et à cause de la pénurie de main-d’œuvre, sans parler de l’épuisement des employés en cette période de pandémie. » 

– Luc Martin (Home Hardware Stores Ltd, Victoriaville)

« J’ai besoin d’une journée de congé de magasin pour permettre à tous mes employés de se reposer. C’est très lourd de contrôler les clients avec les nouvelles normes de distanciation et de désinfection des mains. Il faut jouer à la police constamment. » 

– François Scott (Quincaillerie Choquette Scott, Valcourt)

« Je suis contre… Journée familiale. » 

– Mario Goulet (BMR Matco, Shefford)

« Mon staff est déjà brûlé et on commence la saison. Une journée de repos par semaine est nécessaire pour le bien des employés et pour le service à la clientèle. » 

– Eric Fisette (RONA Vimont, Laval)

« Les familles ont besoin de se retrouver et les employés ont besoin de repos. Nous vivions très bien avant sans commerces le dimanche. Autrefois, le dimanche était réservé pour l’église et les rassemblements familiaux. Notre société s’en porterait beaucoup mieux! » 

– Martine Beaulieu (RONA, Montréal) 

« La qualité de vie est plus importante que d’ouvrir le dimanche. » 

– Alain Daoust (Patrick Morin, L’Île-Perrot) 

« Je ne veux plus travailler le dimanche, c’est assez merci. » 

 Martin Lafond (Patrick MorinSaint-Alphonse-de-Rodriguez)

« Je crois que le dimanche donne du repos à tous afin d’avoir l’énergie pour une autre semaine de travail. J’ai l’esprit tranquille si le magasin est fermé, même en congé… si nous sommes ouverts, il y a souvent des appels ou urgences. La “switch à off” est essentielle afin de rester créatif et des leaders inspirants. » 

 Valérie Forget (RONA ForgetMont-Tremblant)

« Je signe parce que je travaille dans une quincaillerie et depuis les dimanches fermés je passe plus de temps de qualité avec ma fille de 15 mois et mon conjoint. Aussi, cela me donne un répit de la semaine passée avec toutes ces nouvelles contraintes de la COVID-19. » 

 Audrey Lamontagne (Patrick Morin, Bois-des-Filions)

« Nous sommes à bout. Nous n’avons plus d’énergie. Nous avons dépassé notre limite. Cette journée sert à nous reposer ou à remplir pour mieux pouvoir survivre à la semaine suivante. » 

– Geneviève Richer (Patrick MorinMirabel)

« C’est vrai que, dans les quincailleries, nous sommes tous épuisés de ce qui se passe en ce moment. Ici, les propriétaires on a toujours été fermés le dimanche et je suis vraiment contente et satisfaite de ne plus travailler les dimanches. » 

 Janel Rochon (RONA Roch GauthierSalaberry-de-Valleyfield)

« Qualité de vie des employés. Ça règle aussi une partie de la main d’œuvre de qualité difficile à trouver! » 

 Daniel Bérubé (Dionne & FilsDrummondville)

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