Conséquences RH de la crise : problèmes à l’embauche et au maintien des employés, mais le moral tient le coup

Les résultats de notre sondage hebdomadaire montrent qu’après dix semaines de crise sanitaire, l’état d’esprit des employés en quincaillerie demeure relativement bon (38 %) ou neutre (31 %)mais que de fortes proportions éprouvent des problèmes au chapitre de l’embauche (89 %) et de la présence au travail (77 %). Les subventions gouvernementales (Prestation canadienne d’urgence, PCU pour étudiants) sont généreuses et bienvenues en temps de crise. Mais elles ont un contre-coup en agissantsur la présence et la rétention des employés, comme l’illustre ce graphique. 

Impacts des subventions sur la présence et la rétention des employés

Là où le bât blesse c’est à l’embauche de nouveaux employés. 

Impact de la crise sur l’embauche

En effet, c’est près de 90 % des marchands qui ont répondu au sondage qui disent éprouver des problèmes (importants et modérés) à recruter du nouveau personnel. 

Malgré une fatigue certaine, tel que formulée dans les commentaires – depuis quelques semaines – le moral des effectifs chez nos marchands reste assez bon.

Moral des troupes après dix semaines de crise

Quelques commentaires des répondants :

« Les troupes sont maintenues par une équipe de cadre dynamique et un programme de bonification reconnaissant leurs efforts. Pour les gestionnaires de premier niveau, c’est un peu plus inquiétant. Cela ne prendrait pas grand-chose pour perdre le contrôle.»

« Situation inconnue et difficile qui occasionne beaucoup de stress. » 

« L’annonce de la réouverture des commerces le dimanche a donné un dur coup sur le moral des troupes, malgré que nous ayons choisi de ne pas réouvrir les deux derniers dimanches de mai.»

 « On reçoit beaucoup moins de cv qu’à l’habitude. » 

« Peu de candidat d’expérience » 

« Les mesures de soutien à la population ont distorsionné la réalité. Nos employés préféreraient être chez eux, les travailleurs potentiels restent chez eux, ne cherchent plus d’emplois et sont soutenus par différents programmes. Et finalement, les étudiants ne veulent pas perdre leur PCU… » 

« Nous avons bonifié leur salaire pendant les cinq premières semaines afin de les retenir. » 

« Les postes à combler restent vacants à cause des subventions. » 

Note : le sondage réalisé du vendredi 22 mai au dimanche 24 mai, par Survey Monkey, a récolté 48 réponses (malgré une interruption de service samedi) 

L’AQMAT remercie ceux et celles qui ont pris le temps de répondre au courant de cette belle fin de semaine. 

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