En dévoilant le 7 avril sa «Politique énergétique du Québec 2030», le gouvernement a jeté quatre bases qui, toutes et individuellement, concordent avec les conséquences attendues du crédit d’impôt RénoVert et celles de tout autre programme encourageant la rénovation amicale pour l’environnement et efficiente sur le plan énergétique.
Richard Darveau
C’est du moins ce que soutient Richard Darveau, président et chef de la direction de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT):
«Quand on améliore par exemple l’isolation de sa propriété et qu’on le fait avec des matériaux dépassant les normes en vigueur et avec des professionnels de la rénovation, on aide à lutter contre le réchauffement climatique, on contribue à l’économie, on défavorise le travail au noir et prépare des bâtiments pérennes pour les générations à venir. Voilà quatre effets tout à fait compatibles avec les priorités énoncées par le gouvernement du Québec.»
L’APCHQ salue la vision présentée par le gouvernement
«Nous ne pouvons que saluer cette vision du gouvernement. Nous avons souvent rappelé que la
François-William Simard
protection de l’environnement devait aller de pair avec le développement économique. La nouvelle politique énergétique est empreinte d’une telle conciliation, ce qui constitue une bonne nouvelle», déclare le vice-président Communications et Marketing de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec, François-William Simard.
Le secteur de l’habitation et de la construction jouera un rôle de premier plan
Le gouvernement s’est donné plusieurs cibles à atteindre, dont celle d’améliorer de 15 % l’efficacité avec laquelle l’énergie est utilisée. L’APCHQ croit que le secteur de l’habitation peut faire une réelle différence pour atteindre cet objectif. L’amélioration de la performance des bâtiments, que ce soit par le remplacement des portes et fenêtres et par l’isolation accrue des murs, toits et sous-sols, est un moyen parmi plusieurs pour y parvenir.
Le gouvernement se donne aussi l’objectif d’augmenter de 25 % la production totale d’énergie renouvelable d’ici 2030. Il est clair que pour l’APCHQ, le secteur de l’habitation, notamment, peut contribuer à atteindre cette cible.
Bien qu’il soit embryonnaire, le concept des habitations «nette zéro», qui consomment autant d’énergie qu’elles en produisent, est très prometteur. Ce type d’habitation doit créer sa propre source d’énergie, généralement l’énergie solaire, être isolé au-delà des normes actuelles et être écoénergétique. Ce concept entre clairement dans la vision de nouvelle politique énergétique du gouvernement.
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