Bruit sur les chantiers : la CNESST fait la sourde oreille aux critiques des employeurs

La direction de l’AQMAT prend au sérieux la question de la surdité dite professionnelle, celle tributaire d’expositions répétées au bruit sans protection suffisante sur les chantiers, en usine et dans les cours à bois, car des dommages peuvent survenir, voire une perte auditive neurosensorielle permanente. 

L’AQMAT appuie donc la Commission nationale pour l’équité et la sécurité et santé au travail (CNESST) dans sa réévaluation du  Règlement sur la santé et la sécurité du travail et du Code de sécurité pour les travaux de construction afin de favoriser la diminution de l’occurrence de tels accidents de travail.

Toutefois, comme l’ensemble des associations d’employeurs sous l’égide du Conseil du patronat du Québec, l’AQMAT a souhaité attirer l’attention de la direction de la CNESST et de M. Jean Boulet, ministre de l’Emploi, du Travail et de la solidarité sociale, quant à la faisabilité de certaines des modifications proposées.

Quatre changements ont donc été proposés au nom des membres de l’AQMAT. Pour prendre connaissance de nos critiques et suggestions, on clique ici.

On peut accéder au projet de règlement en cliquant ici.

L’AQMAT et d’autres associations d’employeurs du secteur de la construction tiennent à rappeler à la CNESST et au ministre Boulet que plusieurs mesures envisagées pour modifier les règles sur le bruit afin de réduire les risques de surdité professionnelle souffrent d’un défi d’applicabilité. À titre d’exemple, les employeurs seraient obligés, en achetant un outil, de prendre le moins bruyant d’abord et avant tout et ce, même si un autre appareil serait plus performant, sécuritaire et abordable.

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