Question originale à un golfeur : c’est quoi un produit « Bien fait ici » ?

Deux des coéquipières du personnel de « Bien fait ici » ont animé un quiz à l’événement Réseautage & Gastronomie de l’AQMAT mercredi dernier au Parcours du Cerf à Longueuil. Le but du jeu : faire réfléchir les quelque 150 quincailliers et fournisseurs à comprendre ce qu’est un produit accrédité « Bien fait ici ».

L’idée était d’amener les membres de la communauté à s’interroger sur le calcul des frais admissibles pour arriver à un minimum de 51 % en coûts directs de fabrication canadienne dans des usines au Canada, critère d’inclusion pour qualifier un produit comme étant « Bien fait ici » et condition établie par le Bureau de la concurrence du Canada pour qu’un produit puisse s’afficher comme étant « Fait au Canada ».

Vignette photo d’entête : Audrey Dagenais et Célie Cournoyer, deux coéquipières du programme « Bien fait ici » auraient-elles développé un don ? En effet, le quatuor qu’elles ont choisi pour faire une photo officielle devait devenir champion du tournoi quelques heures plus tard. Lire ici l’article à ce sujet. 

Les quatuors ont parfois hésité et échangé entre eux pour valider leurs impressions avant de cocher leurs réponses sur l’affiche.

Parmi les choix, l’équipe BFI avait énuméré : recherche et développement, matières premières, transformation, assemblage, emballage, transport et main-d’œuvre.

Connaissez-vous la réponse? Ce sont les dépenses liées aux matières premières et à la main-d’œuvre. Ce qui ne touche pas directement à ces activités doit donc être exclu tels les coûts associés à la commercialisation, à la vente ou au transport.

Vous-vous êtes testés ? Voici la bonne réponse : tous ces coûts sont admissibles à l’exception de deux frais, ceux pour la recherche et le développement et ceux pour le transport, qui ne doivent pas faire partie du calcul du 51 %.

Tour à tour, les groupes ont écouté la présentation qui résumait le programme et donnait un aperçu des progrès jusqu’à présent (2400 quincailleries groupées sous dix enseignes concurrentes, 85 manufacturiers, 400 fiches d’information publiées sur le portail www.ici-here.ca, actions prises par les bannières et les manufacturiers, etc.).

Robert Legault de Castle a eu droit à une balle piégée.

Souhaitant ajouter un peu d’humour à l’activité, les animatrices ont offert de prêter la main en plaçant les balles sur les tees. Le résultat; le coup d’envoi fut si puissant que la balle a explosé! Les balles à contenu biodégradable étaient truquées, ce qui a bien fait rire les golfeurs qui ont quitté un peu plus connaissant en matière et le sourire béant.

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