Maintenant que l’assemblée générale annuelle des membres a eu lieu, qu’un nouveau conseil d’administration a été élu, qu’un premier congrès des cinq associations oeuvrant au Canada pour les quincailleries et les centres de rénovation s’est également tenu, on peut dire que j’entre dans une deuxième phase.
La première aura duré cent jours. Quelques nuits aussi. Période d’apprivoisement mutuel des membres, des administrateurs, des annonceurs, des employés, des collaborateurs et de moi-même. On se connaît maintenant. Assez en tout cas pour ramer dans le même sens.
Je suis arrivé avec quelques idées, surtout des principes, que j’ai délicatement imposés, ou virilement suggérés (!), et s’en est suivie une ronde d’adaptation à la réalité de l’ADMACQ. Car comme le veux l’adage : « Chez nous, c’est jamais pareil. » On sait que tout est plus universel qu’il n’y paraît, mais il faut bien respecter la résistance naturelle au changement et le droit de tous à la différence…
Toujours est-il que l’AGA (l’assemblée générale annuelle) s’est déroulée le 7 mai dans le magnifique hôtel Le Capitole, chargé d’histoire, au pied de la porte Saint-Jean à Québec. Pour la première fois depuis des lunes, apparemment, nous avions le quorum : 30 membres votants étaient représentés conformément à nos règlements.
Les états financiers ainsi que les commentaires du secrétaire-trésorier sont disponibles sur le Quart de Rond Xpress diffusé aujourd’hui. Léger excédent des revenus sur les charges; on a la tête au-dessus de l’eau, on peut respirer, alors ça va aller.
J’ai été heureux de constater que tous les administrateurs sortants ont accepté d’emblée de renouveler leur mandat et que du sang neuf a été ajouté en les personnes de Pascal Bouchard, de Bell Solutions d’affaires, et Gaëtan Picard, d’ICC Technologies. Bienvenue à vous deux et bonne continuité aux autres.
Les 8 et 9 mai ont été débordants d’échanges fructueux entre les directions des cinq associations de détaillants : ABDSA dans l’Atlantique, ADMACQ bien sûr, BSIA en Colombie-Britannique, LBMAO en Ontario et WRLA dans les Prairies. Nos quatre pendants étant tous en meilleure santé financière que nous, avec plus de membres, beaucoup plus d’activités et d’engagement dans leur communauté d’affaires, que je dois vous dire avoir surtout passé du temps à prendre des notes et à poser des questions qu’à prendre la parole…
Aujourd’hui, on passe en deuxième vitesse.
Je sais ce que les autres font et qu’on a négligé depuis au moins dix ans. Je pense aussi savoir par quel chemin m’y rendre, ou plutôt vous y conduire. Toutefois, pour éviter de se perdre en route ou de se tromper carrément de direction, j’entre de plain-pied en période de sondage, de test, de proposition, avec vous, membres comme non-membres.
Oui, vous avez bien lu : il m’intéresse autant de savoir pourquoi vous êtes membre actuellement que les raisons pour lesquelles vous n’êtes pas ou plus membre de l’ADMACQ.
La deuxième phase durera aussi à peu près cent jours. Et quelques nuits d’insomnie, c’est sûr. Car il y aura des choix déchirants à faire. Vous voulez des exemples?
– Tenir ou ne pas tenir un salon? Oui, oui, j’ai bien dit « un salon ». Vous savez, le genre d’événement que toute association a normalement, mais que nous n’avons plus depuis dix ans.
– S’engager ou non dans la formation des membres? Et si oui, aller ou non jusqu’à la certification de leurs compétences?
– Faire renaître un congrès et, si oui, avec un gala reconnaissant nos meilleurs commerces et nos meilleurs employés ou non?
– Soumettre l’acceptation des membres à certains critères ou se contenter comme maintenant du paiement de la cotisation pour être en règle?
– Et ultimement, changer de nom ou le garder?
On s’en reparle. Je vous sens déjà impatient de m’en parler.
Sur ce, il se fait tard. Je m’en vais prendre une blonde (une bière!rabais-mystere). Bien méritée, je crois.